2 mars 2015
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Je souffre de dyschronie aiguë, c’est-à-dire que je suis bon, voire excellent, mais pas au bon moment.
Tenez par exemple, cette nuit encore, alors que je me sentais vraiment en forme, j’ai mis mes chaussures et suis sorti courir un petit marathon. Eh bien j’ai galopé à bonne allure, sans baisse de régime, sans crampe ni maux de ventre, pour finalement être justement accueilli par les hourras d’une foule survoltée. Et ce matin, à peine quelques heures plus tard, encore porté par l’écho des hourras, je suis allé au stade et là, figurez-vous, rien n’allait plus, j’étais mou, lourd et dolent, et j’ai dû rentrer, piteux, après trois petits kilomètres interminables.