[Entendu hier sur le Barachois, fidèlement rapporté et dûment déformé]
Mme : Non mais c’est qui lui ? Et t’as vu comme il la mate !
M. : Hein ? Qui ça ? Non.
Mme : Évidemment. Toutes façons, tu vois jamais rien et tu trouves tout normal. En plus ça n’a pas l’air de beaucoup la déranger, la petite.
M. : Écoute, ils ne font rien de mal et ils sont jeunes.
Mme : Non bien sûr ! Mais dis donc, elle a l’air de très bien le connaître, la garce. T’étais au courant ?
M. : Oui mais non, enfin c’est rien. Il arrive qu’ils se croisent le jeudi.
Mme : Non mais t’as vu sa tête à ce bâtard, il en bave de désir, le dégueulasse. Et mademoiselle, tranquille, qui roule du postérieur.
M. : Tout de suite les gros mots. En plus on est là, il ne va pas la violer devant nous. Laisse-les donc.
Mme : Quoi ! Jamais. Ça ne se passera pas comme ça.
M. : Oh, tu exagères, ils s’amusent, c’est de leur âge. Souviens-toi quand on…
Mme : Non, non, non, c’était pas pareil. En plus je te rappelle que vu ton sens de l’initiative, on faisait pas grand’ chose.
M. : Ca y est, ça va être ma faute bientôt.
Mme : Tu vas voir, eh ben dorénavant, ses croquettes, elle les aura au retour de la promenade, et là je t’assure que c’est pour rentrer qu’elle le bougera son petit cul.