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C'est Peu Dire

  • : Les Restes du Banquet
  • : LA PHRASE DU JOUR. Une "minime" quotidienne, modestement absurde, délibérément aléatoire, conceptuellement festive. Depuis octobre 2007
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Et Moi

  • AR.NO.SI
  • Philosophe inquiet, poète infidèle, chercheur en écritures. 55° 27' E 20° 53' S

Un Reste À Retrouver

21 novembre 2012 3 21 /11 /novembre /2012 03:00

− Je n’existe pas.

− Évidemment. Et moi, je ne te parle pas.

− Je ne parle pas, je ne pleure pas, je ne plaisante pas.

− C'est vrai ça, tu n’es pas très drôle.

− Je n’est pas drôle, juste un jeu utile.

− Tu veux dire je ne suis…

− Non. Et tu ne veut rien dire non plus. Tu ne veut pas, ne veut rien.

− Je ne te comprends pas !

− Mais si, je comprend te et tu comprend je.

− Bien sûr. Ben moi préférer orthographe à métaphysique.

− Eh oui, les règles, les accords et chacun à sa place, c’est plus rassurant.

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20 novembre 2012 2 20 /11 /novembre /2012 03:00

Ne force pas les verrous de son regard, devine et accompagne.

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19 novembre 2012 1 19 /11 /novembre /2012 03:01

Mes mains creuses comprennent mal tes vagabondages, de vagues en ressac et de naufrages en amarrages ; c’est mon chant qui dessine le mieux ton rythme capricieux et tes horizons sans famille.

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18 novembre 2012 7 18 /11 /novembre /2012 09:00

Dans l’urgence, on ne juge pas, on exécute.

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17 novembre 2012 6 17 /11 /novembre /2012 03:00

Ne sont-ce pas les mêmes qui vous disent n’avoir ni le temps ni le désir de lire trois pages de poésie et vous assomment, des siècles durant, à grands coups de banalités.

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16 novembre 2012 5 16 /11 /novembre /2012 03:00

Que gagnes-tu à perdre ton temps ?

Et à le prendre, qui lèses-tu ?

La fleur longtemps désire son fruit.

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15 novembre 2012 4 15 /11 /novembre /2012 03:05

Le bon comique fait monter un rire aussi bruyant qu’incertain.

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14 novembre 2012 3 14 /11 /novembre /2012 03:00

N’en déplaise aux hyperactifs opiniâtres, aux entrepreneurs audacieux, aux lève-tôt agiles, aux démiurges efficients, qui ne sauront comprendre, aux aventuriers affairés, aux battants zélés, aux militantes radioactives, aux lionnes et aux tigresses, n’en déplaise aux héros enragés, aux acharnés tenaces, qui mépriseront d’un revers de la main, aux guerrières insatiables, aux intrigants énergiques, aux conquistadors frénétiques, aux surhommes, aux surfemmes, n’en déplaise aux activistes industrieux, aux commerciaux dynamiques, aux révoltés débordés, aux survoltées ardentes, qui condamneront sans appel, aux rentables vitaminés, aux braves vigoureux, aux championnes turbulentes, n’en déplaise aux gagnants résolus, la fatigue, c’est fou comme ça épuise.

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13 novembre 2012 2 13 /11 /novembre /2012 03:00

Tu hurles avec les loups mais ta voix est molle et ton ventre plein.

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12 novembre 2012 1 12 /11 /novembre /2012 03:00

Souvent je reste là, hypnotisé, porté par son rythme sans défaut, longtemps, longtemps. Il clignote, que dis-je, il bat, il palpite comme un cœur infaillible, encore, encore. Il est là, c’est certain, fidèle, disponible, d’une patience inépuisable, que j’écrive ou n’écrive pas, métronome indulgent, il vibre, il vit, interminablement, il attend, confiant, constant, si justement constant, sur la page blanche de mon écran, plus fort que la fatigue, il se moque de l’ennui et ignore la mort, comme un pouls perpétuel, réconfortant, toujours, toujours. Ne juge pas, ne corrige pas, ne condamne pas. N’abandonne pas. Bat seulement, bat et vibre sans vaciller, jamais, jamais. Toujours à m’accompagner, toujours dans mes mots, dans mes silences, dans mes blancs, dans mes bleus, plus fiable que le retour du matin, discret dans mes retraits, modeste dans mes réveils, d’accord pour tout, le plus vil et le plus grand, l’indigent, l’exubérant, il attend et pardonne. Il attend. N’abandonne jamais, mon curseur, me précède et me suit jusque dans les plus obscurs méandres de l’insensé, jusque dans les plus infertiles déserts de l’absence. Il bat. Il bat. Il bat.

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11 novembre 2012 7 11 /11 /novembre /2012 12:44

Bricole ta langue.

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10 novembre 2012 6 10 /11 /novembre /2012 03:00

… ainsi l’homme serait avide parce qu’il a des mains. N’est-ce pas plutôt parce qu’il est avide que ses mains lui servent moins à caresser et offrir qu’à saisir et emporter ?

Gageons qu’une otarie dotée de bras, mains et doigts n’en continuerait pas moins à grogner paresseusement et à gaspiller son temps à manger, dormir et faire du gras et/ou du toboggan sur la banquise restante. Il est vrai que la faire jongler avec un ballon serait alors beaucoup moins spectaculaire et n’amuserait plus les enfants accompagnés de leur papa divorcé le samedi après-midi, et qu’il faudrait lui imposer quelque autre défi, la faire marcher sur un fil les yeux bandés, par exemple, ou organiser un combat avec un poulpe géant urticant...

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9 novembre 2012 5 09 /11 /novembre /2012 09:00

Dans la critique traditionnelle du capitalisme, on passe à côté de l’essentiel : l’homme n’aurait pas été le conquérant avide et l’entrepreneur cupide qu’il est, s’il avait eu, en lieu et place des mains, deux nageoires pectorales.

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8 novembre 2012 4 08 /11 /novembre /2012 06:35

5 h

Encore blanc et franc le matin déjà refoule le noir agité des trottoirs urbains privés de nom. Des voix se croisent et des vies s’inversent, la soif s’éteint et j’ai faim.

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7 novembre 2012 3 07 /11 /novembre /2012 15:46

L’intelligence est la vertu des paresseux, elle consiste à en faire un peu plus ici afin d’en faire beaucoup moins là.

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6 novembre 2012 2 06 /11 /novembre /2012 11:17

Le jour où le jacaranda s’affole, ne le manque pas. Le reste peut attendre.

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5 novembre 2012 1 05 /11 /novembre /2012 03:00

À cinq mètres sous terre, sur la sinistre ligne 13, c’est dans le coin sombre et puant d’une librairie cradoque que l’on peut déguster le jus de prose fruité d’une lumineuse littérature à l’eau de rose.

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4 novembre 2012 7 04 /11 /novembre /2012 03:00

Douterais-je ? Je ne sais.

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3 novembre 2012 6 03 /11 /novembre /2012 03:00

Avez-vous lu Sur la croûte de Jack Erouac ? C’est l’aventure déroutante d’un index gauche qui traverse une baguette d’un croûton à l’autre. On comprend vite qu’il s’agit de la dénonciation métaphorique du complot des boulangers et de leur acharnement pervers à mouler les pains tout en longueur de telle sorte qu’ils ne rentrent jamais dans aucun panier (car un étui à trombone, un carquois d’archer ni un tube à plan ne sont des paniers).

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2 novembre 2012 5 02 /11 /novembre /2012 07:54

Le temps fraude et je ferme les yeux.

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1 novembre 2012 4 01 /11 /novembre /2012 12:21

Fertile en rêves, et c’est bien, ouvert aux vents du désir, le ciel abrite nos orages et nos espoirs couleur de feu, et c’est beau. Mais aujourd’hui, honore la boue, chéris l’écorce.

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31 octobre 2012 3 31 /10 /octobre /2012 09:51

Mailler les trois brins du scoubidou : concept jaune, métaphore bleue, farce rouge.

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30 octobre 2012 2 30 /10 /octobre /2012 03:04

« C’est épatant ! », « quel toupet ! », « tu es inénarrable ! », « totalement suranné »… Suranné, oui, justement, allez-vous dire.

Je me demande, moi, si l’on oublie ces mots parce qu’ils sont vieillots ou s’ils vieillissent parce qu’on les oublie.

Dans le doute, je les réécris, toupet, épatant, inénarrable.

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29 octobre 2012 1 29 /10 /octobre /2012 03:05

Chemine si tu veux, navigue si tu sais mais laisse l’espace à son absence.

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28 octobre 2012 7 28 /10 /octobre /2012 02:00

− Parles-tu latin sans les mains, gros malin, toi qui te plains du prix du pain ?

− Et toi, vieux reste d’antan, pourquoi perds-tu ton temps quand l’été a passé à tester tous les thés dansants ?

− Mais, n’importe quoi, ça n’a rien à voir !

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