L’homme est un zoopathe non diagnostiqué.
L’homme est un zoopathe non diagnostiqué.
Rendre la poésie à la terre. C’est le sensible qui est mystérieux, l’ombre et le galet, le rire et le râle, la trace et l’envol. Et les secrets du peu.
Big bang
Yin yang
Ping pong
[Haïku ébauché par un haïkiste éméché]
Parler, c’est crier moins et cesser de violer. Mais alors comment dominer, attaquer ou blesser ?
La parole, encore, fait cela très bien.
Tous ces livres. Et l’océan qui se meurt !
Nos nouveaux téléphones portables sont décidemment pleins de ressources et contiennent précieusement une bonne partie de nos vies. Pour cela, de peur de perdre ou abîmer le mien, je me garde bien de l’emporter quand je sors de chez moi.
(Et non – très drôle ! – je ne me déplace pas avec mon téléphone fixe.)
Dans les failles silencieuses de la parole se cachent les promesses du sens.
L’inventeur de la vérité est un gros malin, il a déposé le brevet.
Si tu fermes les volets de jour, la lumière passera quand même par la porte de derrière.
Pas la voisine.
Mais à qui doit-on le système binaire, vrai faux, dedans dehors, amour haine, c’est quand même un peu plus compliqué ?
C’est soit un crétin soit un demeuré.
Aimez-vous, les autres en profiteront.
Il grimace et gémit
Aussi
Celui qui jouit
Je voudrais réhabiliter les marrons.
Je veux dire les nuances de la couleur, de l’Ambre au Brou de noix, l’Auburn ou le Cacao, en passant par le Feuille-morte ou le Mordoré (avec un petit faible pour le Terre de Sienne).
– Le journaliste : Ces montres molles, c’est juste surréaliste !
– L’expert : La méthode paranoïaque-critique date un peu et le passage à l’heure d’été va impacter sa chronicité.
– La pharmacienne : Bravo ! Oui je connais, deux cuillères à café d’Euphon et trois comprimés de Phénergan. Continuez comme ça et il n’y a pas que vos montres qui ramolliront !
– Le minimaliste : Ce n’est pas l’artiste qui a un pied dans le futur, c’est le futur qui a la main d’un artiste.
– Ma boulangère : Ah ? euh..., et avec ça, ce s’ra tout ?
Pas d’excès dans les préparatifs, l’imprévisible n’aime pas être attendu.
Le besoin de transcendance n’est-il pas une maladie d’urbains privés d’horizon – là, juste au-dessus de la crête des vagues et un peu en-dessous des nuages ?
Êtes-vous plutôt : « quoi, déjà ? », « non, encore ! » ou « ouais, mais non… » ?
Bon sincèrement, cette histoire de résurrection est invérifiable et, selon moi, ne prouve rien. En revanche, il m’est difficile de ne pas imaginer derrière la fève de cacao et ses usages divins (ovoïdes, campaniformes, hélicoïdaux, lagomorphes...) une intelligence supérieure et magnanime.
Ce n’est probablement pas le moment mais il faudra bien que l’on se demande un jour si l’on ne devrait pas « faire » autre chose que travailler.
Sois toi-même et reste ce que tu es, conseilla la jeune fille au crapaud (elle ne croyait plus aux contes de fées et avait des vues sur le maître-nageur).
Je trouve très utile le kit mains-libres que l’on vend avec les portables, il permet de faire savamment illusion en parlant tout seul dans sa voiture sans passer pour un demeuré.
S'il est vrai que la nature ne fait rien en vain, il se pourrait bien que nous ayons deux yeux afin d'en garder un sur le monde pendant qu’on lit.
Sors de ta zone de confort, lui conseilla-t-elle, espérant récupérer le canapé.
On vit une drôle d’époque mais le plus drôle, c’est que ça ne fait pas rire.
Regarder, ce n’est pas observer comme au laboratoire, pas seulement voir non plus, comme au cinéma ou en montagne, certainement pas viser, un objectif ou une proie, c’est porter, accompagner, avec égards, c’est accueillir et offrir.