Si ton passé est fade et ton avenir flou, c’est peut-être que ton présent est trop étroit. Étire-toi.
Si ton passé est fade et ton avenir flou, c’est peut-être que ton présent est trop étroit. Étire-toi.
– Au dernier moment, il se peut que vous ayez un doute, alors écoutez votre cœur, il dit toujours juste et vrai : boum, boum. Et appuyez.
Suffit-il d’être branché pour être au courant ?
Pourquoi y-a-t-il TF1, M6, D8, NRJ 12 et pas plutôt rien, aurait pu dire Leibniz qui ne s’y connaissait ni en chêne ni en hêtre ?
Bon alors, vous prenez Charlotte Rampling mais on garde Jane Birkin. Pour les Écossais et les Irlandais, on pourrait faire une garde alternée. Le Channel Tunnel, je ne vois pas d’autres solutions que de le couper en deux parts égales. Quant à l’anneau de Jeanne d’Arc, pour ce qui me concerne, I don’t give a f* damn.
[Euh, il vient d’où déjà Sarkozy ? Non ?]
Nous sommes des souillons et des pillards, l’affaire est entendue, mais ce n’est pas pour autant que la terre des anciens était un jardin
généreux.Les pavés se souviennent un peu ; le bitume oublie tout.
Cherchons, explorons, creusons jusqu’aux tréfonds de nos sentiments et jugements, fouillons et purgeons-nous de tout ce qui ressemble à la haine des différences.
Enfant, je faisais du cross puis, après avoir tâté un peu du jogging, je me suis mis au running. Aujourd’hui – et ne me parlez ni de trek ni de raid –, pour moi, c’est trail ou rien. Je dois confesser que je me débrouille plutôt bien… mon aisance à apprendre les langues, sans doute.
La musique fait faire, elle apprend le geste et les départs ; la peinture apprend le regard et les séjours, elle donne à songer.
On me fait savoir que la sarbacane à boulettes n’est plus utilisée de nos jours que par quelques nostalgiques inoffensifs. Elle aurait été remplacée par le cyber-harcèlement.
Beaucoup plus efficace – létal parfois.
Maîtriser la passion ? Oui, et pourquoi ne pas dessaler l’océan aussi, couper les bouts ou tuer les oiseaux du lac Stymphale à la sarbacane à boulettes.
Les ancêtres, je le sais, aiment que l’on aime le présent. Les enfants du futur et les saisons à venir aussi.
Le premier marteau remonte à la préhistoire, il facilitait alors le quotidien de nos lointains cousins. Et pour cela justement, je voudrais rassurer ceux qui comme moi ne peuvent l’utiliser sans se blesser : cela confirme, si besoin était, notre raffinement et très haut degré de civilisation.
Quant à ceux qui parviennent encore à planter des clous sans les tordre ni s’écraser les doigts, je n’ai pas d’explication – sinon peut-être une fixation à un stade primitif.
Que reste-t-il à découvrir ?
À la différence de la grenouille, du rhododendron ou des algues bleues, l’homme est sans doute le seul être vivant à n’avoir pas compris encore la beauté, la richesse, la santé, le progrès que l’on doit aux diversités.
– Saint Pierre ! Nom de Dieu, tu n’as rien à faire de mieux que regarder les gens d’en bas jouer au foot. Toi je te préviens, tu vas te faire licencier sans préavis.
– Ouais j’en ai marre, on n’a le droit de rien faire ici.
– Et tu râles en plus, non mais t’en veux une ?
– Ben vas-y, essaie, sois un homme.
– Euh, ça va j’ai déjà donné et ça a mal fini. Bon allez, c’est OK, mais la première mi-temps seulement.
L’amour, c’est comme la bicyclette, ça ne s’oublie pas. C’est juste que quand ça déraille, c’est plus difficile à réparer sur les nouveaux modèles.
Alors quand ils sont invités, certains offrent des fleurs, d’autres, des chocolats, on connaît la chanson. Moi, je préfère apporter un jus de légumes fait maison. Eh bien croyez-moi, ça a toujours son petit effet !
(Diurétique, c’est à cause du concombre).
Si c’est la mémoire qui prend soin du passé et l’anticipation qui s’occupe de l’avenir, c’est l’imagination, plus que la perception, qui honore le présent.
Le poète ne nomme pas les choses, il les appelle. Alors, il arrive qu'elles se retournent, surprises, et montrent leur visage.
Le chagrin n’est pas soluble dans le Johny Walker. Dans le jus de carottes-gingembre, c’est déjà mieux.
Les mots toujours parlent d’autre chose que des choses qu’ils disent. Serait-ce qu’ils visent mal ou qu’ils ricochent sur les choses qui ne veulent pas d’eux ?
On peut texter la bouche pleine et poster les mains sales mais il est déconseillé de twitter le dos au mur et de snapchatter les pieds dans le plat.
Sous les pavés, le câblage.