Je ne suis pas spécialiste, mais il me semble qu’il y a un lien entre la morphologie des joueurs de tennis et leur style de jeu. Je vous laisse vérifier. Je me demande si l’on pourrait trouver une telle loi chez les écrivains. Il y a des écritures sèches, tout en traits et d’autres rondes, en surpoids presque ; des styles élancés ou nerveux, d’autres gracieux, patauds, musclés… Leurs auteurs auraient-ils la morphologie correspondante ?
Une autre question me vient à l’esprit. Avec le temps, difficile de ne pas s’en affliger, nos corps changent et, le plus souvent, pour se dégrader, s’affaisser, s’alourdir, sans parler de l’incontinence, de la rigidité, de la vulnérabilité et autres dégâts irréversibles. Les styles se gâtent-ils de la même façon ou résistent-ils aux offenses du temps ?
Les écrivains – ce sera mon hypothèse –, tous bedonnants, myopes et arthritiques avant l’heure, me semblent faire la nique au temps en écrivant.