Ce n’est pas parce que je parle que je n’ai rien à dire et ce n’est pas parce que je dis que je n’ai rien à taire et ce n’est pas parce que je t’ai que je n’ai rien à faire et ce n’est pas parce que je fais que je n’ai rien à lire et ce n’est pas parce que je lis que je n’ai rien à voir et ce n’est pas parce que je vois que je n’ai rien à croire et ce n’est pas parce que je crois que je n’ai rien à boire et ce n’est pas parce que je bois que je n’ai rien à frire et ce n’est pas parce que je fris que je n’ai rien à foutre et ce n’est pas parce que je fous que je n’ai rien à moudre et ce n’est pas parce que je mou que je n’ai rien à vendre et ce n’est pas parce que je vente que je n’ai rien à pondre et ce n’est pas parce que je congre que je n’ai rien ah bon et ce n’est pas parce que j’abonde que je n’ai rien en guerre et ce n’est pas parce que j’anglais que je n’ai rien à glaire et ce n’est pas parce que je plais que je n’ai rien arête et ce n’est pas parce que j’arrête que je n’ai rien nada.
(Comme le pianiste, comme l’athlète, l’écrivain aussi doit faire ses gammes régulièrement.)