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C'est Peu Dire

  • : Les Restes du Banquet
  • : LA PHRASE DU JOUR. Une "minime" quotidienne, modestement absurde, délibérément aléatoire, conceptuellement festive. Depuis octobre 2007
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Et Moi

  • AR.NO SI
  • Philosophe inquiet, poète infidèle, chercheur en écritures. 55° 27' E 20° 53' S

Un Reste À Retrouver

19 décembre 2016 1 19 /12 /décembre /2016 03:18

Alors quand vous cherchez Walcott sur les moteurs de recherche, vous tombez sur Theo, pas sur Derek le prix Nobel de littérature, non sur le footballeur Theo Walcott. Bon cela étant, il est vrai que Theo vient de battre le record du monde de hauteur de contrôle de ballon, la performance a été validée par un huissier mandaté par le Guinness World Record – 34 mètres du sol.

Inutile de vous dire que le pauvre Derek ne contrôle plus grand-chose à cette hauteur-là.

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18 décembre 2016 7 18 /12 /décembre /2016 03:49

Cette histoire de poule et d’œuf est en creux une sociologie de la famille : elle parle de l’absence du père.

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17 décembre 2016 6 17 /12 /décembre /2016 03:03

Pour autant que l’on puisse le savoir (dans la mesure où la métaphysique animale – faute de moyen – progresse peu) tout laisse à penser que la poule (comme probablement l’œuf) se moque bien de savoir si le gland a précédé ou suivi le chêne dans l’histoire du vivant.

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16 décembre 2016 5 16 /12 /décembre /2016 16:54

Et si tu dois te taire, fais-le sans bruit.

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15 décembre 2016 4 15 /12 /décembre /2016 03:45

Prendre du recul pour mieux se comprendre.

Le conseil est judicieux mais inepte : autant demander d’avancer et reculer, simultanément, de deux pas.

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14 décembre 2016 3 14 /12 /décembre /2016 03:11

Zorille, dites-vous. Serait-ce un gorille de zoo ?

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13 décembre 2016 2 13 /12 /décembre /2016 05:34

Au pays du vin

Je bois mon jus de betteraves

Divinement étranger

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12 décembre 2016 1 12 /12 /décembre /2016 03:17

En nous laissant vieillir lentement, lentement, la mort joue avec nous comme le chat joue avec la souris longtemps, longtemps, avant de la croquer d’un coup sec.

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11 décembre 2016 7 11 /12 /décembre /2016 03:39

Z

Z.A.D.

– Lâchez rien ! Les fusiliers sont sur zone, s’égosilla Mazarine, harangueuse zélée qui en imposait malgré son format bonzaï.

– Pas de lézards, on va pas s’écraser, répondirent Zayd et Ziad, deux Tunisiens homozygotes aux yeux azur (c’était beau mais ça faisait bizarre).

Bien disposés à résister, les zadistes étaient prêts.

– Allez, faites pas les zouaves, déposez les armes.

– Peau d’zebbi, z’aurez pas nos bazookas ni nos panzers, because on est trop zaraf !, opposa résolument Frantz qui avait appris le Französisch avec Rodriguez, et la présomption de bienfaisance ?, ajouta-t-il dans un français peu usité.

Ils étaient nombreux, au moins cent douze ou deux cent treize, peut-être. Il y avait Zoé, Liz et Zélia (encore très jeunes mais plus très zens) et Aziz, balèze et rusé, et Suzon, pleine de désir pour son “zoli basané” comme elle disait, et qu’elle couvrait de bisous.

– Bon, vous descendez des arbres, on n’est pas au zoo ; c’est compris, vous dégagez paisiblement ou on utilise les gaz.

– Primo, z’êtes que des sales Nazis ! Deuzio, ça va zlataner dur, bande de tarlouzes, ironisa Soizic, une ex miss Arzon, vigoureuse comme un maquisard et gracieuse comme un bronze (mais peu soucieuse de ciseler ses phrases) ; c’est cela, c’est vous qui dégagez présentement, misérables barbouzes, vous nous occultez l’horizon, préconisa Zéphirin dans un style moins zolien que balzacien.

Et puis des zigs du coin aussi, et des gonzesses, pas venues que pour causer, des producteurs de colza ou des fumeurs de luzerne, des joueurs de zarb ou de gazou, des professionnels de la zizanie et des spécialistes du buzz. Ce n’était pas le château de Laze mais on y vivait bien, à la Z.A.D., sans topazes ni perlouzes.

– Vous vous prenez pour des zapatistes ou quoi ? Allez, virez de là ou on dézingue tout. On ne plaisante plus.

– Mazette, s’avisa Enzo terrorisé, sont grave nazes les zombies rasés !

– Triple buse, ça va partouzer, se réjouirent de leur côté Zadig et Azora (Zinedine et Zahia, de leurs vrais noms).

Et Bazile et Zébulon, deux drôles de zozos à tête de bonze, et Fernandez qui cachait son eczéma derrière son masque de Zorro et Lorenzo déguisé en Tarzan, avec son falzar en peau de zébu.

– Soyez raisonnables les enfants, libérez la zone, osa posément un gradé élevé chez les Jésuites.

– Soyez enfants, les raisonnables, dézonez la liberté, s’amusa Zaza, une ex-zazou.

Et Zbigniew le poète qui venait de Zdzieszowice mais il était plus showbiz que kolkhoz, Zénon, le philosophe déphasé aux idées zarbies et Balthazar (référence à la bouteille pas aux rois mages), le jazzophile qui voyait la vie en rose (référence à Armstrong pas à Piaf).

– Libérez la zone, entendez-vous, deuxième sommation, bissa le gradé, avec un zeste de suffisance (l'effet Jèses).

– Zut, y vont nous zigouiller, les boules à zéro. Balancez tout et visez bien, le chorizo et les bretzels, le zan, le ouzo, les zakouskis (non, pas la pizza, j’ai pas fini ! supplia Zazie qui avait toujours un métro de retard), la mozzarelle, le pain azyme et tout le bazar. Banzai, et que ça fuse, on passe en mode Gaza !

– Non mais ils sont complétement azimutés, qu’est-ce qu’on fait chef, c’est le binz complet et j’ai de la merguez moisie dans le casque ?

– Partisans de toutes les Z.A.D., chargez, hurla la fougueuse Suzanne, on va leur faire bouffer le gazon.

– Euh..., alors chargez également, hésita le gradé, définitivement désabusé.

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10 décembre 2016 6 10 /12 /décembre /2016 03:28

L’enfant, souvent, refuse de faire la sieste : le petit bêta s’ennuie quand il est couché. Plus tard, l’adulte rechigne à la quitter : le gros bêta s’ennuie quand il est debout.

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9 décembre 2016 5 09 /12 /décembre /2016 03:55

Y

L’y. Ni grec ni libyen, ni yéménite, ni maya, ni byzantin non plus, ni tyrolien, l’y est pourtant la plus étrangère des lettres françaises, sympathique mais pour le moins typée.

Ayatollah iranien, bayadère hindoue, bey turc, voyez, que des étrangers !, boys yankees, deys algériens, on en voit du pays, pygmées du Congo, yeoman anglais et sa lady… Bon, il y a bien Yvette et Yolande, les deux sœurs Robert qui ont repris la charcuterie familiale à Y mais – pour des raisons incroyables, trop longues à raconter ici – elles ne sont pas Ypsiloniennes de souche, elles ont grandi à Matigny.

On peut continuer avec les animaux, yak de l’Himalaya, oryx de Libye, hyène rayée des savanes (à distinguer du coyote), que des y !, mygale d’Amazonie, yéti tibétain, lynx canadien, pygargue (ou aigle chauve) de l’Alaska et gypaète (ou vautour barbu) de l’Altaï ; même chose avec les végétaux, papayer, cacaoyer, goyavier, yuccas, cycas, peyotl, soya, yuzu, ylang-ylang de Mayotte, sans parler des plats cuisinés qui nous font voyager, yakitori nippon, y encore, yaourt bulgare (ou yogourt ; non, la yourte, c’est autre chose), yassa sénégalais, carry “réyoné” (comme on dit au pays du maloya). Y toujours pour les créatures effrayantes, le cyclope, le cynocéphale, le lycanthrope, la nymphe (bien sûr que c’est effrayant une nymphe, parce que vous pouvez être sûr que pas très loin vous allez trouver un satyre – satyre, tiens, y, comme par hasard) et l’hydre de Lerne.

Que d’étrangetés ! Pas étonnant que la génération Y ait du mal à se trouver.

[Pour info on prononce génération “ouaille”, comme le Y anglais, ce qui donne d’ailleurs why, qui veut dire pourquoi – ça se confirme !]

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8 décembre 2016 4 08 /12 /décembre /2016 03:44

Non, Gandhi n’a jamais dit « qu’importe le chemin tant qu’il mène aux putes ».

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7 décembre 2016 3 07 /12 /décembre /2016 03:11

X

L’x. Les voix de l’x (rien de sexuel ici, juste une réflexion) sont déjà complexes alors inutile d’exagérer. On peut ‘ksier’ ou ‘kséer’ l’x, comme dans exciser ou excéder, on peut le ‘gzaer’ voire le ‘gzuer’, comme dans examen ou exhumer, on peut le ‘séer’ ou le ‘zier’, dix, dixième, on peut même le passer sous silence comme dans heureux. Mais tâchons de ne pas le ‘skuer’, escursion n’existe pas, ne pas le ‘skréer’, escrément non plus, ni le ‘skoer’, pas d’escommunion (sauf dans le lexique mexicain peut-être).

Aucunes excuses (même exquises) ne seront exigées pour ne pas vexer les dyslexiques mais moins de laxisme et plus d’exactitude ne seraient pas du luxe.

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6 décembre 2016 2 06 /12 /décembre /2016 03:49

La fourmi est capable de porter cent fois son poids, la puce peut sauter cent fois sa hauteur, la marmotte sait diminuer son rythme cardiaque par cent quand elle hiberne et le fil de la toile d’araignée est cent fois plus solide que l’acier.

Allez vous étonner ensuite que l’on se venge contre une nature qui n’a de cesse de nous humilier.

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5 décembre 2016 1 05 /12 /décembre /2016 03:08

W

Wysiwyg. Certains passent leur vie à attendre. Ce peut être le rayon vert ou la lumière blanche, le messie ou l’inspiration. Moi, j’attends le jour où je placerai le sept lettres wysiwyg sur un mot compte triple.

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4 décembre 2016 7 04 /12 /décembre /2016 03:07

Laisse ton texte germer, comme la graine d’alfalfa ou de fenugrec, tu le verras pousser tout seul, puisant en lui-même son inspiration.

À défaut d’être littéraire, c’est comestible.

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3 décembre 2016 6 03 /12 /décembre /2016 07:56

V

Vitalité. Ni banalité, ni fatalité, la vitalité (qui n’est pas la virilité, ou brutalité du mâle qui vivote en vous) est affaire de volonté et de sensibilité.

L’inutilité des talismans est avérée, la vérité est alimentaire : évitez l’animal (qui vous rend vite alité), privilégiez le végétal. Optez pour la frugalité mais osez l’originalité : la vitelotte noire (qui est violette), les baies de l’alisier torminal (il aime l’argile), les feuilles de livèche (plante vivace), … tout cela est littéralement vital.

Alors, que vive la vie ! (Les italiques ne sont pas ornementales, elles signalent quelque chose de capital).

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2 décembre 2016 5 02 /12 /décembre /2016 03:55

Vous allez dire que j’ai mauvais esprit, que je suis irresponsable ou mal informé ou parano mais je ne peux m’empêcher de faire un lien entre le projet de rendre obligatoire les vaccinations et les politiques migratoires dites maîtrisées.

Je n’ai fait ni médecine ni Sciences Po mais je pose la question, ne pourrait-on essayer de cohabiter avec les bactéries, les virus et les étrangers.

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1 décembre 2016 4 01 /12 /décembre /2016 03:31

Les voyages forment la jeunesse et jaunissent la corne.

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30 novembre 2016 3 30 /11 /novembre /2016 03:56

U

Unanimité. Elle n’a ni âme ni vie, l’unanimité, son unité vient de ce que l’on se nie pour mieux imiter. Uniformité d’animaux inanimés dont on dynamite les intimités et itère les amitiés. Inanité d’avis uniques dont on annihile les difformités. À éviter.

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29 novembre 2016 2 29 /11 /novembre /2016 03:36

Le poète commence, ouvre, invente et ne répète jamais ; c’est ce qui le distingue, il ne répète jamais.

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28 novembre 2016 1 28 /11 /novembre /2016 03:34

Et si on laissait “le champ des possibles’’ quelque temps en friche, la monoculture intensive stérilise les sols et assèche la pensée.

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27 novembre 2016 7 27 /11 /novembre /2016 03:42

T

Terre. Le terme est terne, peut-être, mais la chose nous concerne. Être terrienne, être terrien, ce n’est pas rien, on doit en être fiers.

De couleur outremer ou vert prairie ou terre de sienne, la terre est terriblement belle. Sphère égarée dans l’univers, elle est lumière, elle est chair, elle est la mer et l’air, l’eau et le terreau.

Et si l’on cessait de la terrasser, la détériorer, la perforer, l’enferrer, la persécuter, l’éreinter, la dérégler, l’altérer, la transpercer, l’exterminer. Elle n’est pas éternelle, terre, et, si elle venait à périr, on ne s’en remettrait pas.

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26 novembre 2016 6 26 /11 /novembre /2016 03:41

Il frappa le mur, claqua la porte et enjamba la fenêtre. Tant pis pour les courbatures.

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25 novembre 2016 5 25 /11 /novembre /2016 03:31

S

Serpent. Qu’est-ce que cet S sinueux qui serpente non sans malice, on le sent à la recherche de quelque subterfuge spécieux, ce fallacieux serpent qui progresse doucement et sifflote innocemment, tel un stratège séduisant ? Serait-ce une déesse, une sultane, l’S, un esthète, pourquoi pas le messie qui s’annonce (vous savez : « je suis celui qui suis, ainsi suis-je »), n’est-ce pas plutôt une sorcière perverse, un espion désespéré, un despote bestial, un escroc sans classe, un succube ayant subtilisé l’apparence d’une princesse tahitienne – tout en seins, tout en fesses ? Est-ce qu’il n’essaie pas de se dresser à seule fin de dissimuler sa grossière bassesse. Il avance masqué, l’S, c’est plutôt ça, il glisse sournoisement, prêt à s’élancer, enserrer sa proie, la ceinturer et l’asphyxier dans ses lacets – c’est le funeste supplice de l’S que connaissent bien les salops sadiques.

Non mais qu’est-ce que ces angoisses stupides, pensez-vous. Superstitions insensées, maladie de la vieillesse, protestez-vous, sénescence précoce. Ces extravagances grotesques naissent d’un état de démence avancé, estimez-vous. Il faut que cessent ces soupçons excessifs, ces procès sans nuances – pauvre S.

Est-ce moi qui ai l’esprit d’une diablesse cinglée, moi qui agresse l’S comme une tigresse hystérique ? J’ignorerais tout de la caressante souplesse de l’S, de sa suave tendresse, des promesses insoupçonnées de ses arabesques ? Insensibilité à l’esthétique d’un ravissant symbole ; méconnaissance de l’innocence d’une simple lettre, fût-ce un S. C’est ça ?

Est-ce bien sérieux ? Je sais ce que je sais, et d’un savoir certain ; pas de fumée sans feu, pas d’angoisse sans ogresse, pas d’S sans destruction massive. Je persiste et signe. Méfiance et vigilance sont nécessaires, et l’S ne passera pas.

Ite, missa (mea) est.

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