13 février 2013
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La langue s’appauvrit, dit-on, je ne sais. Et ne sais pas non plus si l’on peut vérifier la chose.
Ce qui m’apparaît incontestable en revanche c’est qu’elle perd en odeurs : la langue ne sent plus très fort. Je n’entends plus de mots qui sentent le varech ou la tourbe, la Boyard maïs ou le patchouli.