17 février 2015
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Lecteur, ô ma lectrice, il me fait peine de confesser que je n’ai pas de mots pour vous ce jour.
– « Ne vous inquiétez pas pour nous, vous entends-je me répondre généreusement, nous ne venons pas pour le banquet, on trouvera bien un petit reste à accommoder. »
Oui mais voilà, « un petit reste » c’est déjà peu, mais un « petit reste » de Reste, c’est presque rien, rien de digeste. Bon, demain – je m’y engage – je vous servirai copieusement en restes frais et je m’en vais de ce pas poser mes filets ; la nuit est calme et bleue : c’est idéal pour les mots.